Événement passé

Du lundi au vendredi de 15h à 18h du 30 janvier au 11 février à l'Institut français du Liban de Beyrouth dans la galerie Montaigne.
Entrée libre.

Face aux nombreuses crises que traverse le Liban, la génération émergente du milieu créatif libanais ne cesse de multiplier des actions d’archivages dans une optique de sauvegarde du patrimoine audiovisuel et sonore du pays. En effet, la préservation de ces documents d’archives constitue une étape essentielle pour retracer l’histoire mémorielle de la société libanaise. L’accessibilité, la valorisation et la diffusion de ce patrimoine d’archives représente un jalon majeur au sein du processus de reconstruction d’un pays ayant subi une division identitaire comme celle infligée par 15 ans de guerre civile. Les documents d’archives offrent l’opportunité de saisir le passé, de s’y confronter, de comprendre le présent et de projeter une vision vers l’avenir. En ce sens, Nazrati a pour objectif de présenter la vision " au présent " de storytellers, artistes, techniciens d’image et de son sur un extrait d’archives privées.

Comment un avenir collectif peut-il être imaginé sans tenter de jeter un regard commun sur le passé ? L’Institut français du Liban & UMAM Documentation & Research ont invité 9 participants à prendre part à 5 jours de " hackathon ", un workshop collectif. Trois équipes composées de créatifs français et libanais se sont réunis du 16 au 20 janvier 2023 à l‘Institut français du Liban afin de projeter leur vision contemporaine sur un extrait d’archives libanaises en produisant un objet audiovisuel hybride.

Les participants :

DELPHINE SALTEL
Passionnée par la radio, Delphine Saltel produit des documentaires pour France Culture et pour ARTE Radio. Elle réalise chaque mois le podcast "Vivons heureux avant la fin du monde". Elle est aussi productrice déléguée pour l'émission quotidienne "Les Pieds sur Terre".

AHMAD NABOULSI
Cinéaste indépendant, Ahmad Naboulsi aime explorer la complexité des différentes dynamiques sociales du monde et comment la culture joue un rôle dans la formation de notre perception.

MAHMOUD MERJAN
Photographe autodidacte, Mahmoud a un intérêt croissant pour les arts audiovisuels. Il a publié son premier livre de photos intitulé "Hoda" chez Plan Bey en septembre 2019 à Beyrouth. Après cinq ans et demi de travail dans la préservation numérique à la Fondation arabe de l'image, il a rejoint le Beirut Museum of Art en tant qu'archiviste en chef en mai 2022.

NASRI SAYEGH
Artiste visuel, acteur, performeur, DJ (créateur de radiokarantina), auteur libano-français, Nasri Sayegh Jr. est né au Liban en 1978. Puisant dans l'archive intime et collective, il altère et déconstruit l'image pour mieux reconstituer sa propre historiographie.

ALAA MANSOUR
Alaa Mansour est une artiste, cinéaste et archiviste libanaise qui vit et travaille entre Marseille et Beyrouth. Son travail s'intéresse à l'histoire de la violence et au pouvoir des images à l'ère de la nécropolitique.

JULIEN STIEGLER
Après un parcours de réalisateur de films d'animation, puis de superviseur 3D, Julien a créé un dispositif de cinéma en temps réel pour la création de spectacle vivant. Ce mariage de cinéma et théâtre lui permet de mêler les disciplines artistiques et techniques de la narration.

PIERRE GRANGÉ-PRADERAS
Artiste plasticien, enseignant et fabmanager à l'Université de Bordeaux, Pierre est formé aux Beaux-arts de Bordeaux après des études de technologie. Il se spécialisera par la suite dans les logiciels libres et les cultures "hacker".

KAMAL HAKIM
Illustrateur libanais au parcours éclectique, Kamal publie sa première bande dessinée intitulée " Le temps des grenades " en 2015. Il publie depuis pour Samandal (magazine de BD), des ONGs telles que Solidarités International et MEDAIR, il illustre aussi pour la Jeunesse. Son travail s’inspire surtout des œuvres de Joe Sacco et Marjane Satrapi. Il raconte et illustre d’une manière personnelle l'actualité complexe du Moyen Orient.

PATRIK ABI ABDALLAH
Artiste multidisciplinaire basé au Liban, Patrik créé des œuvres qui prennent la forme de musique, d'art audiovisuel et d'installations artistiques. Batteur, co-compositeur et coproducteur, il a cofondé en 2016 le collectif Frequent Defect basé à Beyrouth aux côtés de Junior Sfeir (june as), Renata l'ayant rejoint peu après, ce qui a conduit au lancement de son projet solo H.W.G.A. (He Who Goes Anywhere).

Les mentors :

VALÉRIE CORDY
Metteuse en scène pluridisciplinaire et artiste numérique, elle est également directrice de la Fabrique de Théâtre - service des arts de la scène de la Province de Hainaut en Belgique.

GHADA WAKED
Après des études de Beaux-arts en photographie, d’histoire de l’art et de sciences économiques, Ghada Waked a fondé BIB, la Biennale de l’image de Beyrouth et Albedo Creative Platform, une plateforme interdisciplinaire axée sur le numérique et les nouveaux media, qu’elle dirige.

Du lundi au vendredi de 15h à 18h du 30 janvier au 11 février à l'Institut français du Liban de Beyrouth, dans la galerie Montaigne. Entrée libre.
En partenariat avec

Exposition hommage à Jocelyne Saab :

L'association Jocelyne Saab expose des archives non-filmiques essentielles pour comprendre le processus de travail des cinéastes et l’environnement dans lequel ils ou elles ont pu faire leur film. En effet, autour d’un film gravitent des archives multiples : scénarios originaux annotés, photographies de tournage, notes, correspondances...

L’Association Jocelyne Saab est une association à but non lucratif animée par des bénévoles qui a pour objectif de valoriser le patrimoine artistique de l’artiste franco-libanaise Jocelyne Saab (1948-2019), de participer à sa restauration et à sa large diffusion.

Depuis 2019, l’Association Jocelyne Saab travaille à rechercher les originaux et copies des films de Jocelyne Saab, dispersées à travers le monde, à les recenser, et à les rassembler lorsque celles-ci ne sont pas conservées par des institutions. Elle travaille également à la numérisation de l’ensemble de l’archive papier de la cinéaste, qui sera mise en ligne avant le dépôt des originaux à la Cinémathèque Française. Son objectif est de rendre accessible et visible les films et l’oeuvre de Jocelyne Saab dans leur version originale – faisant parfois ressurgir des images et des discours totalement inédits. À ce jour, l’association a restauré de façon intégralement indépendante les douze documentaires réalisés par Jocelyne Saab durant la période de la guerre civile libanaise (1974-1982) grâce à une équipe d’une dizaine de professionnels au Liban et en Europe formés pour l’occasion à la restauration de films.

Du lundi au vendredi de 15h à 18h du 30 janvier au 11 février à l'Institut français du Liban de Beyrouth, dans la galerie Montaigne.
Entrée libre.